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Notre ville est sale. Notre ville s’est enlaidie.
Une promenade dans Paris laisse un sentiment diffus de manque de soins, de négligence.
Nous ne pouvons pas abandonner l’une des plus belles villes au monde dans cet état.
Nous proposons l’institution d’un cantonnier en chef dans chaque arrondissement. Il sera assisté par une équipe de cantonniers. Son rôle sera de coordonner les interventions des différents services de propreté, voirie et urbanisme pour :
Agent de terrain, constamment à arpenter son arrondissement, le cantonnier en chef sera l’interlocuteur privilégié des riverains pour les questions relevant de la propreté et de la voirie.
Il incarnera l’administration qu‘il rapprochera des habitants.
La propreté de la ville doit être érigée en préoccupation majeure de la municipalité. Le cantonnier en chef en sera la figure de proue sur le terrain.
Nous proposons l’installer dans chaque arrondissement un paysagiste en chef. Il sera en charge, en coordination avec les services de voirie, de veiller à la mise en valeur végétale du patrimoine urbain.
Il lui appartiendra :
II devra, par ailleurs, être consulté avant tous travaux de réfection ou de réaménagement de voirie afin qu’il examine toutes les possibilités offertes par le projet de réaliser des implantations végétales nouvelles et d’ajouter au patrimoine vert de la ville.
La création d’un réseau cyclable, c’est-à-dire l’évacuation de la voiture de certaines voies de circulation, permettra de dessiner les contours d’îlots où la vie de quartier pourra se déployer à l’abri des nuisances automobiles.
Transformés en zones piétonnes et cyclables, ces espaces urbains seront agrémentés de rues dont l’ancienne chaussée sera végétalisée.
Afin de garantir la bonne accessibilité de ces zones, leurs limites seront définies en fonction de l’implantation des parkings souterrains existants, pour permettre aux automobilistes de s’y rendre et d’y garer leur véhicule.
Les places situées sur le parcours des voies cyclables pourront être rendues aux piétons. Elles n’auront plus besoin d’être conçues comme un anneau de bitume où tournent des voitures.
Le terre-plein central sera remis en contact avec le trottoir et l’espace de la place sera végétalisé.
Nos places seront ainsi transformées en aires végétales ouvertes à la déambulation.
Une section de la police municipale sera équipée pour réaliser des contrôles de niveau de nuisance sonore et polluante sur les véhicules qui roulent en ville.
Les sanctions pourront aller de l’amende à l’immobilisation du véhicule et sa mise en fourrière immédiate.
Il devient difficile d’accepter que nos marchés commercialisent des produits venant des quatre coins de la planète quand nos agriculteurs peinent à vivre.
Ce n’est pas acceptable sur le plan économique, ce n’est pas soutenable sur le plan écologique.
Paris est au milieu d’une région dont les Parisiens ignorent parfois à quel point elle est riche sur le plan agricole. La ville créera des marchés de produits locaux, venant de la région Ile-de-France.
Les consommateurs y trouveront la satisfaction d’acheter des produits de saison, provenant de circuits courts, profitant aux agriculteurs proches d’eux et présentant un bilan carbone raisonnable.
La croissance vertigineuse du commerce en ligne oblige à veiller à ce que la ville ne soit pas traversée en tous sens par un nombre extravagant de véhicules de livraison.
La ville devra engager un dialogue avec les principaux transporteurs afin que :
Pour cela, il sera aménagé, dans les hubs aux portes de la ville, des zones de transit permettant aux transporteurs d’organiser le changement de mode de transport avant d’entrer intra-muros.
A l’issue d’une période de transition, la ville lèvera une taxe sur les livraisons de colis effectuées avec un véhicule à moteur thermique.